Devenir freelance est un véritable défi pour certaines personnes à cause des idées reçues par-ci par-là ! Certes, il y a des risques auxquels vous devrez vous préparer afin de les minimiser, voire les éviter. Sachez que le fait d’exercer un travail en freelance est un véritable bon plan et qui doit mériter une bonne réflexion avant de vous lancer.
Personnellement, cela va faire une vingtaine d’années que j’ai choisi ce type de professions libérales. Et je peux vous dire qu’il est possible de gagner sa vie. Toutefois, être en freelance ne consiste pas seulement à travailler devant son ordinateur avec du café à côté. Si vous voulez savoir comment devenir son propre patron, je vous invite à découvrir tout ce qu’il faut savoir !
Bon à savoir : avant de commencer, je vous prépare en ce moment une formation complète sur le freelancing. N’hésitez pas à vous abonner et vous serez informé dès qu’elle sera prête !
Que signifie « freelance » ?
Devenir freelance, devenir indépendant ou se mettre à son compte : c’est la même chose. Cela veut dire que vous décidez de devenir votre propre patron en offrant vos propres services à des clients : une entreprise ou un particulier. En général, il s’agit d’un travail à domicile, mais le freelancing peut être effectué depuis n’importe où.
Cependant, le métier de freelance couvre aujourd’hui une variété de profils (devenir consultant, écrivain, développeur web, rédacteur, graphiste et bien d’autres encore). D’autant plus que les statuts juridiques de cette activité de freelance sont divers. Et pour cause, c’est différent d’un pays à un autre et il n’y a pas de statut spécifique qui est défini par la loi. Par contre, les travailleurs indépendants doivent impérativement déclarer leur activité.
Dans la plupart des cas, être freelance c’est être auto-entrepreneur. Toutefois, il me semble important de souligner que ce n’est pas la seule voie pour y arriver. Ainsi, il n’y a pas de définition juridique du statut freelance, mais dans la réalité, c’est une personne qui exerce des missions ponctuelles sans accord mutuel sur le long terme. Elle est souvent rémunérée par heure, par mission ou encore par jour.
Donc, être freelance désigne un travailleur indépendant s’opposant au salarié sous contrat CDD ou CDI. Parce qu’il n’existe aucun lien de subordination entre les clients et le freelance. Par contre, les modalités de prestation de services sont fixées par un commun accord. Au terme du contrat, chacun est libre de poursuivre ou non la collaboration.
Les bonnes questions à se poser avant de plonger dans le bain du freelancing
Il faut savoir que devenir freelance peut avoir des conséquences sur votre vie professionnelle, voire de votre vie en général. Du coup, il est important de vous poser les bonnes questions avant de vous lancer ou de faire une reconversion professionnelle.
Pourquoi ai-je envie de devenir freelance ?
Incontestablement, beaucoup de personnes souhaitent devenir freelance pour avoir de la liberté et de l’indépendance. En effet, vous serez le seul maître de votre emploi du temps, vous allez gérer seul vos clients et vous choisissez seul vos horaires de travail.
Toutefois, sachez que cela implique un investissement personnel et un niveau de stress plus élevé par rapport à celui que vous pouvez rencontrer dans le cadre du salariat. Ainsi, vous devrez prendre le temps de sonder les motivations qui peuvent vous pousser à devenir freelance.
Est-ce le besoin de liberté ? Est-ce la volonté de choisir vos propres missions ou vos propres clients ? Est-ce le gain mensuel qui n’est pas plafonné ? Si c’est le cas, je peux vous dire que c’est un bon départ.
Par contre, si vous souhaitez devenir freelance pour fuir le stress et le rythme de vie dans le cadre du salariat, cela pourrait représenter un véritable danger pour vous. Être freelance, c’est un choix et non une fuite.
À mes débuts, j’ai d’abord cumulé salariat et freelancing et je peux vous dire que cela a beaucoup réduit la pression. Certains d’entre vous me connaissent déjà : après le bac, j’ai travaillé dans un call center et enchainé de petits boulots parce que je ne savais pas quoi faire ! Mais en même temps, j’ai lancé un business dans le marketing multi-niveaux (MLM).
Ensuite, j’ai également lancé mon business sur Internet, notamment le blogging. Au fil du temps, j’ai finalement abandonné le travail dans le call center pour me concentrer entièrement dans mon business en ligne.
Tout ça pour vous dire que le fait de cumuler salariat et freelancing vous permet de réussir votre reconversion professionnelle. Et pour cause, vous conservez le bénéfice du contrat de travail et en même temps, vous développez tranquillement votre activité secondaire en gardant en tête votre objectif : devenir freelance.
Quels sont mes atouts et mes faiblesses ?
L’étape suivante consiste à faire la liste de vos atouts et de vos faiblesses. Cela va grandement vous aider au démarrage de votre activité. À titre d’exemple, demandez-vous si :
- Vous avez un réseau professionnel ou non ;
- Vous avez un fond de démarrage ou non ;
- Votre entourage vous soutient ou vous décourage ;
- Vous avez une expertise ou une compétence incomplète ;
Cette liste est loin d’être exhaustive ! Ici, l’idée est de bien cerner les conditions de base dans lesquelles vous allez vous lancer en tant que freelance. Loin de moi l’idée de vous faire abandonner votre projet de freelancing. Au contraire, vos faiblesses ne veulent pas dire que vous ne pouvez pas gagner votre indépendance.
En effet, il me semble important de souligner qu’il y a des choses qui peuvent vous échapper, mais qui peuvent vous faire regretter votre choix plus tard. Ainsi, le fait de connaitre vos atouts et vos faiblesses vous permet de savoir comment vous préparer en fonction de ce qu’il vous manque.
Entre nous, il faut savoir qu’en 2012, j’ai suivi de nombreuses formations avant de me lancer dans le freelancing. J’ai passé des mois et des années à développer mes compétences techniques en blogging, en e-commerce, en MLM, en dropshipping et autres encore.
C’était la galère, car si j’ai abandonné, je n’avais pas eu mon premier client en juillet 2012. Je me souviens très bien que j’ai gagné seulement 1000 €. Aujourd’hui, je gagne un revenu mensuel à 5 chiffres.
Vous l’aurez compris, les désavantages ne sont pas forcément des freins, mais si vous les connaissez dès le départ, vous devrez facilement les contourner. C’est pourquoi j’invite toujours mes lecteurs à poursuivre des formations en freelancing pour perfectionner leur profil.
Quelle offre vais-je proposer ?
Vous vous demandez sûrement : « oui, David, mais je ne sais pas quelle offre proposer ». Effectivement, les travailleurs indépendants sont plus nombreux que les offres. Mais pour créer votre profil de freelance, je vous conseille de tenir compte de vos expériences, de vos formations suivies, de votre réseau professionnel ou encore de vos sources d’inspiration.
Là encore, demandez-vous « qu’est-ce qui peut distinguer votre offre ». Par exemple, j’ai proposé une formation payante à la création d’un blog wordPress, car j’ai constaté qu’il existe déjà de nombreux infopreneurs qui proposent un accompagnement à la création de site internet. Ce dernier est beaucoup plus vaste.
Vous aussi, je vous conseille de faire pareil. Si vous voulez devenir rédacteur web, vous pouvez, par exemple, proposer seulement de la rédaction des fiches produits pour des sites e-commerce au lieu de proposer de la rédaction dans sa globalité comme les autres.
Ensuite, vous devrez axer votre communication autour de ce point qui distingue votre offre afin d’être identifié par vos potentiels clients. Pour vous faire un nom, mettez-vous à la place des clients. Ils se demandent : « il y a beaucoup de rédacteurs web, de designers, de formateurs, de développeurs web… Pourquoi devrais-je choisir ce freelance ? »
Dès lors que vous avez un profil qui se distingue de vos concurrents, les chances d’obtenir un premier client sont très importantes. Bien évidemment, le choix de l’offre ne va pas vous sauter facilement aux yeux. C’est pourquoi je vous conseille de tester différentes offres avant de choisir la plus rentable et la plus adaptée à vos objectifs de freelancing.
Quel est le tarif de mon offre ?
La réponse à cette question est souvent complexe en raison de nombreux critères qui sont à prendre en compte. Premièrement, il faut savoir qu’une partie de vos gains seront dédiés à l’État et/ou à la plateforme sur laquelle vous vous inscrivez.
Et si vous devez acheter des matériels pour pouvoir exercer votre activité de freelancing, cela doit également être inclus dans votre tarif final. En outre, n’oubliez pas non plus que certaines activités de freelancing demandent des heures de travail qui ne ramènent pas directement de l’argent (la promotion de votre activité, la création de devis, la recherche de clients, etc.)
Bien évidemment, il faut impérativement les inclure dans votre calcul. Certes, vous allez sûrement rencontrer des clients qui disent que votre tarif est très élevé et d’autres vous diront que c’est trop bas pour être de qualité. Dans tous les cas, je vous conseille de ne pas les laisser vous influencer. Ce qui est souvent l’erreur de nombreux débutants, parce qu’ils ont peur de perdre leur premier client.
Une des bonnes pratiques pour réaliser un devis de sa première mission, c’est de ne pas courir après l’argent. C’est pourquoi je vous conseille toujours d’avoir de quoi subsister pendant au moins 6 mois. Ainsi, vous pourrez facilement choisir vos clients et vos projets. Cela vous permet également de ne pas dire « oui » à toutes les missions qui se présentent !
Aussi, il faut savoir que de nombreux freelances utilisent la « formule de devis inversé ». Et je pense que tout débutant doit adopter cette méthode. Il s’agit ici de demander le budget maximum qu’un client serait prêt à investir avant d’écrire un devis.
Où trouver du travail indépendant ?
Les missions des freelances ne se trouvent pas au même endroit. Cela dépend également de votre offre. Toutefois, je vais vous proposer des conseils généraux qui peuvent vous aider à trouver des clients.
Premièrement, vous devrez vous faire connaitre sur des plateformes qui reprennent les travailleurs indépendants de votre région ou de votre domaine d’expertise. Vous devrez également participer à des événements de networking.
Sinon, Internet regorge plein de sites internet sur lesquels vous pouvez proposer des offres de mission freelance. C’est le cas, par exemple, de Codeur, de Malt, de 5euros, de Fiverr, de Hop Work, et bien d’autres encore. L’avantage indéniable de ces places de marché pour les travailleurs indépendants réside dans le fait que vous pourrez facilement trouver votre premier client. Et pour cause, vous disposez d’une page et d’un profil personnalisable.
Enfin, il est également possible de commencer le travail de freelancing avec la création d’un site internet. Cela vous permet de mettre en valeur votre profil, vos services, vos contacts, votre portfolio ainsi que les commentaires de vos clients. Toutefois, si vous partez de zéro (sans missions, sans portfolio à mettre en valeur), je vous conseille d’orienter votre choix vers les plateformes pour freelance.
Quel statut choisir ?
Rappelons-le : le travailleur indépendant n’est pas un statut juridique. Du coup, il n’y a pas de réponse unique à cette question. Vous avez la possibilité de devenir :
- Un entrepreneur individuel : pour ce statut, votre responsabilité est illimitée. C’est-à-dire, votre patrimoine personnel et professionnel n’est pas séparé.
- Une société : votre responsabilité est limitée à votre apport. C’est-à-dire, vos créanciers ne peuvent pas saisir vos biens personnels en cas de difficultés financières.
- Une entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) : votre responsabilité est limitée au patrimoine affecté à cette activité professionnelle.
Personnellement, j’ai l’habitude de conseiller aux débutants de choisir le statut de micro entrepreneur. C’est le plus commun lorsqu’on débute ou lorsqu’on fait du freelancing un complément de revenus.
L’avantage de ce statut d’auto-entrepreneur réside dans le fait qu’il vous permet d’éviter les calculs fiscaux et les tâches administratives complexes. Toutefois, il faut garder en tête que vous ne devrez pas dépasser un certain seuil de chiffre d’affaires annuel. Donc, c’est un bon choix de statut juridique pour commencer, mais vous devrez changer de statut au fur à mesure que votre activité se développe.
Les risques du métier sont nombreux, mais qui ne tente rien n’a rien !
Il me semble important de souligner que les risques du métier de freelancing sont nombreux, mais il vous appartient de bien vous préparer pour pouvoir les contourner.
Par exemple, si vous voulez éviter le stress au quotidien, je vous conseille de dédier un bureau qui convient à ce travail ou de vous rendre dans un espace de coworking.
Autre illustration : si vous avez peur de succomber à la tentation de facturer trop cher, je vous conseille de demander préalablement le prix maximum que le client serait prêt à vous payer avant d’écrire un devis.
Un dernier exemple : si vous avez peur des impayés, vous pouvez préalablement vérifier la santé financière et le sérieux de votre client, demander un acompte, organiser un plan de relance ou opter pour une assistance juridique en cas de difficulté majeure.
Pour terminer, le freelancing est un excellent moyen d’avoir des revenus actifs sur Internet. Donc, si vous avez besoin d’argent rapidement, faites du freelancing. D’autant plus qu’il vous permet d’être indépendant financièrement sur le long terme. Par contre, avec les revenus passifs (affiliation par exemple) vous travaillerez pendant des mois pour rien, mais ensuite vous gagnerez de l’argent « sans rien faire ». Vous savez maintenant les avantages et les inconvénients du freelancing, abonnez-vous si vous souhaitez découvrir ma formation d’ici peu.
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